Ekö
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Dans le désert d'Ekö, les roches, le sable et le vent prennent vie pour donner corps à des armées éphémères. Édifiez votre empire et étendez votre emprise pour clamer votre victoire... dans cet univers où personne ne vous entendra, jamais.
Un jeu de Henri Kermarrec,
illustré par Lucy Mazel,
édité par Sit Down (2015)
 | Concours des créateurs de Boulogne-Billancourt
Vainqueur (2014) |
| Disponibilité: | Plus disponible à la vente |
Ekö est un jeu de stratégie à 100%: pas le moindre hasard au cours du jeu, pas d'information secrète et une interaction totalement sous contrôle entre les joueurs. C'est donc un régal pour les amateurs du genre.
Le principe du jeu - Dans Ekö, l'objectif est d'atteindre 12 points de victoire en construisant des bâtiments de différentes puissance et valeur, et en capturant les empereurs adverses.
Au début de la partie, les joueurs mettent en place l'aire de jeu. Le plateau varie en taille en fonction du nombre de joueurs. On peut aussi le varier en forme et en position des tuiles de terrain pour modifier la configuration de la partie selon l'envie des joueurs. Sur le plateau, on disperse les pions de soldats et de l'empereur de chaque joueur. Toutes les zones d'action sont occupées. Seules les zones de constructions restent libres pour accueillir les futurs bâtiments.
Le tour de jeu est très simple à expliquer, ce qui ne signifie pas qu'il est très simple à jouer! (c'est un peu comme jouer aux Dames, aux Echecs ou au Go: les règles sont simples, mais l'art est difficile).
A votre tour, vous avez le choix entre déplacer un pion ou construire un bâtiment.
Pour le déplacement, vous pouvez simplement déplacer un pion ou une pile de pions, ou renforcer une de vos unités en empilant les pions l'un sur l'autre, ou encore capturer une pile adverse à condition d'être plus fort qu'elle. Les pions capturés ne disparaissent pas définitivement du plateau, ils sont donnés à l'adversaire vaincu qui pourra les redéployer au tour suivant. La capture est donc une arme à double tranchant: elle peut empêcher un adversaire de construire ou de capturer, mais elle lui offre peut-être la possibilité de se repositionner sur une autre zone stratégique. Au fur et à mesure de l'empilement des pions, les cases du plateau se dégagent et ouvrent des "routes" de déplacement. Plus on avance, plus le jeu "respire" et devient dynamique. En effet, il n'y a pas de limite à la longueur du déplacement tant que vous empruntez une "route" de cases libres. Vos piles de pions en bordure de cases libres peuvent donc capturer, ou être capturées par toutes les piles accessibles sur la zone ouverte.
La deuxième action possible est de construire. Dans le même esprit que le déplacement, vous pouvez construire un nouveau bâtiment, ou renforcer un bâtiment existant, que ce soit un bâtiment à vous ou un bâtiment adverse.
La beauté de la compétition est donc le score des joueurs qui est dynamique. En construisant un bâtiment, vous gagnez les points de victoire correspondant, mais le bâtiment pourrait vous revenir suite à un renfort par vous ou par un adversaire. De même pour un empereur capturé: vous gagnez des points pour la capture, mais vous pouvez les perdre au cours d'un échange de prisonniers. L'échange de prisonniers est automatique si un adversaire capture aussi votre empereur.
Le verdict - En tant qu'amateur de jeux de stratégie, et de jeux de territoires et de position, Ekö est taillé pour me plaire. Il est particulièrement stratégique à deux, aussi fort qu'un jeu de Dames ou d'Echecs par exemple. Il est plus difficile à maîtriser en plus grand nombre de joueurs, en toute logique.
A noter un bonus agréable, l'éditeur a tout de suite pensé à une extension du jeu qu'il a ajoutée "gratuitement" dans la boîte de jeu. Vous pouvez donc découvrir le jeu dans sa configuration d'origine, et après quelques parties lui ajouter des nouveaux terrains aux propriétés originales si le coeur vous en dit.
Les raisons d'aimer
- De la stratégie 100% pur jus
- Une configuration variable des conditions initiales du jeu pour totalement renouveler les parties
- Une configuration variable en fonction du nombre de joueurs, de façon à ce que l'interaction soit toujours aussi forte dans toutes les configurations de jeu
- Le score dynamique qui "rebondit" au gré des captures de bâtiments et d'empereurs adverses
- Des extensions "gratos" incluses dans la boîte de jeu
- Une jolie présentation chaleureuse
On pourra reprocher
- 100% stratégie signifie 100% sans pitié. C'est un peu comme aux Echecs ou au Go, le jeu est surtout agréable entre joueurs ayant le même ordre de grandeur de compétence stratégique.
- Une lisibilité de jeu pas totalement évidente, les illustrations thématiques rendent la lecture moins évidente que des pions en noir et blanc, mais c'est en échange du plaisir visuel.
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J'y ai joué au festival Paris est ludique à 2 joueurs.
J'ai hâte de l'essayer avec 4 joueurs avec les extensions incluses dans le jeu.
Essayez le.
Nombre de parties: une partie jouée (1)
Consultez les 2 photos de reportage de "Ekö". CLIQUEZ ICI.
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