13/10/2016: Essen 2016: la grande fête des jeux de société
Zoch |
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On connaît Zoch qui aime proposer des jeux de belle qualité graphique et finition. Donc quand la mécanique suit, on obtient de jolis bijoux! |
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Voilà une rencontre agréable, Olivier Grégoire! Beaucoup d'entre vous connaissent Olivier par la voix puisqu'il présente une chronique ludique sur la radio RTBF. Mais Olivier est aussi un auteur de jeu, puisqu'il a déjà créé Piratoons et Aya en compagnie de Thibaut Quintens. La grande surprise, c'est qu'Olivier vit un rêve avec son jeu "Dreams", réalisé cette fois en solo, et paru chez Zoch. Il a de bonnes raisons d'en être heureux, parce que la réalisation est superbe. Regardez déjà l'illustration de la couverture que l'on voit en version géante en fond de photo. Mieux encore: 8 illustrateurs ont contribué aux illustrations des cartes du jeu. Waw! |
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Le moteur central de "Dreams", c'est la paréidolie. La quoi??? La paréidolie est l'inclination que nous avons à imaginer des formes vagues (le plus souvent des animaux ou des visages) en regardant des objets tout à fait réels. L'exemple le plus classique est de laisser aller notre imagination et voir mille choses en regardant les nuages. En faisant une recherche rapide sur la toile, j'ai trouvé un exemple tout à fait convaincant de paréidolie: Avouez qu'il est difficile de ne pas voir un visage en regardant cette machine à laver. |
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Dreams nous propose de créer des paréidolies en plaçant des étoiles dans le ciel. Le joli plateau ovale au centre de la table représente la voute céleste. Chaque joueur possède 3 pierres qui seront les étoiles dans le ciel. A côté du plateau, on tire 4 cartes (qui ont un petit air à la Dixit, ce qui me fait penser que l'on pourrait jouer à Dreams en utilisant des cartes de Dixit). Tous les joueurs reçoivent un jeton. Tous les joueurs, sauf un, verront le numéro de l'illustration à réaliser sur leur jeton. L'intrus, lui, ne le verra pas, mais devra faire semblant de le connaître. Chaque joueur va donc placer tour à tour une étoile dans la voute céleste. L'étoile est supposée contribuer à la construction d'une paréidolie qui évoque la carte à représenter. Les joueurs posent leur étoile et s'observent mutuellement... qui sait et qui ne sait pas ce que l'on dessine? A la fin de la manche, chaque joueur normal marque des points s'il a identifié l'intrus et un bonus si personne ne l'a désigné comme intrus (ce qui signifie qu'il a correctement contribué à la paréidolie). Le joueur intrus marque des points s'il a identifié l'illustration, et également un bonus si personne ne l'a désigné. Nous avons essayé d'y jouer une partie. Nous avions du mal à croire qu'il était possible de suggérer un dessin avec quelques pierres. Et le miracle est que ça marche! Et plutôt bien même. Il est aussi possible de trouver l'intrus en faisant bien attention, même si c'est déjà moins facile. En bref, un magnifique jeu de rêve qui porte bien son nom. Retenez-le: Dreams. |
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Mea Culpa est un autre jeu paru chez Zoch. |
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Je découvre avec plaisir le retour de Manilla chez Zoch, un excellent jeu de paris et de prise de risque qui avait disparu depuis plusieurs années.
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Dans l'espace du salon que l'on appelle la galerie, on trouve des visiteurs qui se reposent, une myriade de stands de "bouffe" (on peut difficilement appeler ça autrement), et des espaces ludiques pour les plus jeunes. J'en parle maintenant car un de ces espaces ludiques met un jeu de l'éditeur Zoch en avant. Et pas n'importe quel jeu car il s'agit de Gare à la toile, le jeu de Roberto Fraga (oui, encore lui, le même qui a créé Captain Sonar, Dr Eureka et River Dragons dont j'ai parlé plus haut dans le reportage) qui a reçu le prix du Jeu de l'Année "enfants" en 2015. Gare à la toile est mis en avant de façon tout à fait originale, puisqu'il est adapté (et simplifié) dans une version géante. Des enfants tournent une roue qui fait progresser des petites fourmis sur le sol. Tandis que l'un des joueurs déclenchera l'envol de l'araignée, suspendue à son fil, qui passera au-dessus des fourmis et les attrapera peut-être s'il a bien visé. |
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Smart Games |
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Chez Smart Games, je suis impressionné par la constance de qualité et d'originalité des casse-têtes que l'éditeur produit. Dans sa gamme enfant, voici le superbe Petit Chaperon Rouge. C'est un jeu de défis logiques, que l'enfant peut jouer seul ou en compagnie de ses parents qui peuvent l'aider lorsque les défis deviennent un peu plus difficiles. Dans les premiers défis faciles, on joue uniquement avec le chaperon et sans le loup. Chaque page du livret de défis montre une situation de départ: le chaperon, la maison de mère-grand et quelques sapins. Le but est de poser des chemins pour permettre au chaperon de rejoindre la maison. Jusque là, c''est encore abordable. Dans les défis plus complexes, le loup apparaît. Cette fois, le joueur va devoir créer deux chemins vers la maison de mère-grand: un pour le chaperon et un pour le loup. Mais ce n'est pas tout! Comme dans le conte, il faudra que le chemin du loup soit plus court que celui du chaperon. C'est un jeu fabuleux: beau, intelligent, original, évolutif. |
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Dans la même gamme, voici les 3 petits cochons. Le jeu propose aussi deux phases de jeu. Dans la phase jour, on joue sans le loup. Le joueur doit remplir la surface de jeu avec les 3 maisons, et les 3 petits cochons jouant en dehors des maisons. Dans la phase de nuit, on joue avec le loup. Le joueur doit maintenant remplir la surface en posant les 3 maisons, un cochon dans chaque maison, et le loup en dehors. De la même manière, le jeu propose un livret avec des défis de difficulté progressive. |