Dreams
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Le rêve vient tout juste d'être inventé! En tant que dieu, vous immortalisez une oeuvre à l'aide d'étoiles dans le ciel. Mais un mortel s'est glissé parmi vous. Les dieux parviendront-ils à le confondre par des mirages? Ou se feront-ils abuser par leurs propres étoiles?
Un jeu de Olivier Grégoire,
illustré par Miguel Coimbra, Tina Kothe,
édité par Zoch (2016)
| Disponibilité: | Plus disponible à la vente |
Le moteur central de "Dreams", c'est la paréidolie. La quoi???
La paréidolie est l'inclination que nous avons à voir émerger des formes imaginaires (le plus souvent des animaux ou des visages) en regardant une scène tout à fait réelle. L'exemple le plus classique est de regarder les nuages, et laisser aller notre imagination pour apercevoir mille choses différentes: des chevaux, des tortues, des visages...
En faisant une recherche rapide sur la toile, j'ai trouvé un exemple tout à fait convaincant de paréidolie:
Avouez qu'il est difficile de ne pas voir un visage en regardant cette machine à laver!
Dreams nous propose de créer des paréidolies en plaçant des étoiles dans le ciel.
Le joli plateau ovale au centre de la table représente la voûte céleste. Chaque joueur possède 3 pierres qui seront les étoiles dans le ciel.
A côté du plateau, on tire 4 cartes (qui ont un petit air à la Dixit, ce qui me fait penser que l'on pourrait jouer à Dreams en utilisant des cartes de Dixit). Tous les joueurs reçoivent un jeton. Tous les joueurs, sauf un, verront le numéro de l'illustration à réaliser sur leur jeton. L'intrus, lui, ne le verra pas, mais devra faire semblant de le connaître.
Chaque joueur va donc placer tour à tour une pierre/étoile sur la voûte céleste. L'étoile est supposée contribuer à la construction d'une paréidolie qui évoque la carte à représenter.
Tour à tour, les joueurs posent leur étoile et s'observent mutuellement... qui sait et qui ne sait pas ce que l'on dessine?
La manche se termine par un vote secret simultané. Chaque joueur "normal" marque des points s'il a identifié l'intrus et un bonus si personne ne l'a désigné comme intrus (ce qui signifie qu'il a correctement contribué à la paréidolie). Le joueur intrus marque des points s'il a identifié l'illustration, et également un bonus si personne ne l'a désigné.
Avant de jouer à Dreams, nous avions du mal à croire qu'il était possible de suggérer un dessin avec quelques pierres. Le miracle, c'est que ça marche! Et plutôt bien même. Il est aussi possible de trouver l'intrus en faisant bien attention, même si c'est déjà moins facile.
En bref, un magnifique jeu de rêve qui porte bien son nom. Retenez-le: Dreams.
Les raisons d'aimer
- Des superbes illustrations et un thème qui fait littéralement rêver
- Une mécanique simple et pourtant astucieuse
- L'imagination au pouvoir!
- Un style de jeu qui peut convenir à toute la famille avec un plaisir égal: enfants, adultes, grands-parents
- Des styles graphiques variés pour les cartes illustrées par de nombreux illustrateurs
On pourra reprocher
- L'esprit du jeu est de laisser vagabonder votre imagination. Certains joueurs ont plus de mal et se contentent de poser les pierres sur les points dominants du dessin. Qu'à cela ne tienne, à chacun son style, tant que l'on se focalise sur le but du jeu: évoquer le dessin en posant les pierres.
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