Présenter Lucky Numbers comme un Sudoku ne me parait pas la bonne approche. Lucky Numbers porte déjà bien son nom : la chance fait partie du jeu. Mais pas que.
Pour moi, Lucky Numbers se rapproche plus d'un Bingo finalement, mais plus finement parlant il me fait beaucoup penser à son grand frère Finito. Tout comme lui, il faut placer des chiffres dans l'ordre croissant, jouer avec le placement, mais surtout, par rapport à lui, il faut faire attention au jeu de son adversaire pour essayer de ne pas lui offrir la possibilité de compléter plus facilement son jeu, et parfois, malheureusement, on n’a pas le choix et ça fait rager.
Lucky Numbers fait partie de ces jeux simples et non simplistes : piocher et placer (amateurs de Seikatsu, c’est pour vous). Si vous ne pouvez ou ne voulez pas placer, il faut mettre dans la défausse commune (interaction) et c’est là, dès qu’il y a au moins une tuile, que vous aurez le choix : prendre dans la défausse, ou piocher à l’aveugle.
Le jeu s’explique très simplement : il faut compléter son jardin en piochant un trèfle soit dans la pioche soit dans la défausse afin de pouvoir le positionner dans votre grille de façon à ce que chaque colonne et chaque ligne aient des numéros en ordre croissant (il peut y avoir des trous). Le premier joueur à remplir sa grille crie Bingo… non, je rigole, il gagne, c’est tout.
Les parties sont tout simplement rapides ce qui donne l’occasion de les enchaîner facilement. Cela donne aussi la possibilité d’essayer de nouvelles tactiques qui peuvent dépendre également du placement des 4 trèfles de base.
Pas besoin d’en faire des tonnes, c’est un jeu épuré, qui ne calque pas forcément un thème autour de la mécanique, les trèfles sont là pour la chance. C’est clair, sobre et abstrait, mais la couleur est annoncée, on sait à quoi s’attendre.
Lucky Numbers est un excellent jeu, malin, tactique et addictif et qui s’adresse à tous les publics.
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