Armadora
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Des mines d'or attirent la convoitise de peuples fantastiques. A la tête de l'un deux, vous posez vos troupes et tracez les frontières des futurs royaumes dans le but de contrôler la plus grande quantité d'or de la région.
Un jeu de Christwart Conrad,
illustré par Tony Rochon,
édité par Blackbook Editions (2013)
| Disponibilité: | Plus disponible à la vente |
Un aperçu du plateau de jeu. C'est un petit plateau, plié en 4 dans une petite boîte, mais le matériel est sympathique avec ses barrières en bois.
Dans une boîte de petit format, Armadora est un jeu très riche en matériel, avec un plateau, des barrières en bois, des paravents, et une foule de cubes en bois et de jetons.
L'idée centrale du jeu, c'est que les cubes en bois sont des pépites d'ors, et les jetons des peuples fantastiques que vous allez aider à gagner cet or.
Un tel pitch pourrait faire penser à un jeu guerrier, à la façon de Smallworld, mais ce n'est pas du tout le cas. Sous son habit médiéval-fantastique, Armadora est plutôt un jeu de réflexion, où l'on pose des peuples et des barrières sans affrontement. Le gain de l'or se fait par majorité dans les territoires délimités par les barrières.
Le principe du jeu - La règle de jeu est d'une simplicité enfantine. La bonne idée, c'est qu'elle se décline en deux versions:
- Une version de base dans laquelle tous les peuples fantastiques sont équivalents et n'ont aucun pouvoir particulier.
- Une version avancée dans laquelle chaque peuple a un pouvoir particulier et peut donc influencer le déroulement du jeu à sa façon.
L'auteur recommande de découvrir le jeu avec sa règle de base. Mais jouer à la règle avancée n'est pas nécessairement mieux. C'est avant tout une question de goût: la règle de base est plus épurée, donc plus proche d'un jeu de réflexion abstrait, tandis que la règle avancée est plus thématisée et du coup un peu plus chaotique.
Dans la règle de base, chaque joueur choisit sa couleur et pose les jetons de son peuple derrière son paravent. Chaque jeton a une valeur de 1 à 5, mais vous cacherez la valeur lorsque vous le poserez sur le plateau.
Le plateau de jeu est au centre de la table, les pépites d'or réparties en tas variables sur les mines d'or.
Chaque joueur, à son tour, effectue une action parmi deux possibles:
- Poser un jeton de son peuple sur une case libre, valeur cachée,
- Ou poser deux barrières, la seule règle étant qu'il est interdit de créer un territoire de moins de 4 cases.
La partie s'arrête quand le plateau est complet ou quand tous les joueurs ont décidé de passer.
Les joueurs révèlent les valeurs des jetons. Dans chaque territoire, le joueur qui a le plus grand score gagne toutes les pépites d'or. En cas d'égalité, les joueurs se partagent l'or autant que possible.
Le joueur qui aura le plus de pépites d'or gagnera la partie.
Le verdict - Evidemment, tout fan de jeux de territoires que je suis, Armadora ne peut que me plaire. Son petit format et sa règle épurée lui donnent l'avantage de se transporter facilement, et de s'expliquer et se jouer rapidement. C'est donc un jeu très facile à sortir.
Armadora est un jeu sans hasard, mais la pose des jetons en face cachée en font un jeu de psychologie et de bluff, et donc plein de surprises.
Etant amateur du genre, j'aurais préféré un plus grand format de jeu, mais le choix de l'éditeur est d'en faire un petit jeu pas cher, ce qui est cohérent avec sa simplicité et la rapidité de ses parties.
Les raisons d'aimer
- Intelligent et vite expliqué
- Petit et pratique à emporter
- Au choix une règle épurée ou une règle plus thématisée
- Renouvellement des parties avec la disposition aléatoire des pépites sur les mines d'or et, dans le cas de la règle thématisée, les différents pouvoirs des peuples
- Combinaison de tactique et de psychologie/bluff
On pourra reprocher
- Un petit plateau qui rend le jeu moins immersif
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Armadora est un jeu de placement reprenant le concept des territoires à s’approprier à l’aide de parcelles comme Deluxe Camping et Richard de Lion.
Armadora est de loin le plus simple des trois et le plus épuré dans ses règles, la prise en main est immédiate. Mais attention, comme pour ses glorieux ainés, la maîtrise est autrement plus délicate.
J’adore les jeux malins avec peu de règles et Armadora rentre tip top dans ce créneau.
Nombre de parties: beaucoup de parties jouées (plus de 5)
un premier pas dans la stratégie
jeu moche qui aurait pu être thématisé en jeu abstrait,excellente mécanique, jeu abordable pour tous !
Nombre de parties: beaucoup de parties jouées (plus de 5)
Consultez les 2 photos de reportage de "Armadora". CLIQUEZ ICI.
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