08/10/2015: Essen 2015: la grande fête des jeux de société
Blue Orange |
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Un très joli stand chez Blue Orange. Forcément, le choix de couleurs des couleurs du stand ne nécessite pas beaucoup de débat dans l'équipe organisatrice :-) Très bon choix de couleurs au demeurant, puisque le bleu et l'orange sont aussi à la base de la charte graphique de Jeux de NIM.
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Le jeu star chez Blue Orange, c'est New York 1901 que l'on connaît déjà bien chez Jeux de NIM puisque nous en avons organisé un tournoi en avant première au mois de juin. Dans New York 1901, les joueurs sont des entrepreneurs immobiliers au coeur du Manhattan du début du siècle passé. C'était l'époque de la course à la grandeur et au prestige. Je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec l'atmosphère des Aventuriers du rail, et c'est un compliment: c'est un jeu "familial+", c'est-à-dire accessible mais quand même un peu sophistiqué et demandant une certaine vision stratégique, c'est un jeu de développement qui est en partie contrarié par le développement de vos adversaires, c'est un jeu à objectifs à réaliser pour gagner un maximum de points de victoire au décompte de fin de partie, et enfin c'est un jeu qui propose des actions de jeu très simples à chaque tour. La richesse du jeu est dans la pertinence du choix des actions, pas dans la complexité. Le plateau de jeu représente un Manhattan encore vierge de gros investissements immobiliers. La partie représentera en quelques sortes une carrière d'entrepreneur immobilier. En début de partie (et donc de carrière), vous allez acquérir des terrains qui sont encore nombreux et construire des immeubles de taille plutôt modeste. Au fur et à mesure de la partie, l'espace devient plus chiche et surtout vos adversaires ont coupé les opportunités d'obtenir de grands espaces pour construire les immeubles dont vous rêvez. Petit à petit donc, vous allez écraser vos premières constructions pour les remplacer par de nouvelles constructions plus ambitieuses. Peut-être même parviendrez-vous à élever l'un des bâtiments les plus prestigieux de Manhattan, raflant au passage un bonus conséquent. Pour habiller le jeu, c'est Vincent Dutrait qui est aux commandes des illustrations, et le résultat est à la hauteur de son talent. |
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On pouvait aussi découvrir une création de Roberto Fraga (on voit du Roberto un peu partout sur le salon, et à chaque fois que l'on voit un jeu un peu fou fou, on se demande "tiens, est-ce que c'est un jeu de Roberto?"). Après avoir été chirurgiens dans Dr Panic chez Repos Prod, nous voici maintenant chercheurs dans un laboratoire. Des cartes nous indiquent des mélanges à réaliser, et nous devrons les réaliser rapidement en faisant passer des boules, pardon des ingrédients, d'une éprouvette à l'autre.
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Blackrock |
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Le jeu phare présenté sur le stand de Blackrock est Célestia. Célestia est un jeu tactique, familial, teinté d'ambiance et de bluff. Les joueurs ont un pion personnage membre de l'équipage d'un aéronef. A chaque tour de jeu, un capitaine devra alimenter l'engin en cartes pour le faire progresser, selon des combinaisons obtenues par les dés. Mais après le lancer de dés et avant que le capitaine ne joue les cartes requises (en supposant qu'il les possède), chaque joueur peut décider s'il quitte l'engin pour gagner les points de victoire obtenus jusqu'ici, ou poursuite le voyage (risqué) dans l'espoir de gagner plus de points de victoire... mais au risque de tout perdre. De voyage en voyage, les joueurs jouent ou récupèrent des cartes, et accumulent des points de victoire. Le premier joueur qui atteint 50 points de victoire gagne la partie. Celestia est une réédition d'un plus ancien jeu appelé Cloud 9, et il faut avouer que la nouvelle présentation a "de la gueule" et est beaucoup plus agréable à jouer. |
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La tuile! Thibaut Quintens et Olivier Grégoire (les auteurs de Piratoons) espéraient présenter leur nouveau jeu "Aya" sur le salon, mais un problème de dernière minute a bloqué la livraison des boîtes de jeux fraîchement sorties de chez le fabricant. Du coup, il n'y avait que la démo géante exposée, mais à défaut de vraies boîtes à proposer, les auteurs et le distributeurs ont préféré se concentrer sur la présentation d'autres jeux.
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Finalement Piratoons a bénéficié des aléas d'Aya (essayez de le dire 3 fois de suite pour voir)...
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Pretzel Games |
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Pretzel Games est un tout nouvel éditeur qui présente son premier jeu: Flick'Em Up. Et pour un premier jeu, c'est un sacré démarrage. Accrochez-vous: une boîte tout en bois, bourrée de matériel tout en bois: des maisons, des cow-boys, des cactus, des ballots de paille, des tonneaux etc... Flick'em Up est un jeu de pichenettes qui vous plonge dans une ambiance immersive de western. Pour assurer l'immersion, on ne joue pas à une simple règle générique de duels entre cow-boys, mais le jeu propose en tout 10 scénarios, du simple duel à des scénarios plus riches de sauvetage, de braquage etc. Le principe de jeu est tout simple avec 2 actions à réaliser par tour de jeu, qui sont au choix un déplacement ou un tir. Le stand ne proposait que des versions géantes du jeu, mais on peut dire qu'il a connu un sacré succès.
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Sit Down |
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Sur le stand de l'éditeur belge Sit Down, on redécouvre Eko, que certains ont déjà pu découvrir en avant-première chez Jeux de NIM lors du tournoi découverte.
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Eko est un jeu de réflexion, pour 2 à 4 joueurs, primé au Concours de Boulogne-Billancourt 2014 (une excellente référence) et édité pratiquement tel quel. Au début de la partie l'aire de jeu est couverte de pions et, petit à petit, les joueurs vont les regrouper pour construire des bâtiments ou conquérir les position ou bâtiments adverses.
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Plus loin sur le salon, nous essayons Klask, dont le principe se rapproche du Weykick, avec son plateau en bois, ses pions aimantés qui s'activent par le bas du plateau, et la bille à lancer. Mais la dynamique du jeu est très différente, avec des manches de jeu plus brèves et moins agitées que le Weykick. Pourquoi pas?
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