Ambiance dans le hall central et visite du coin presseUn petit break dans le reportage pour relater quelques facettes du salon et présenter des visuels de jeux sur lesquels je me suis moins attardé. Un point marquant du salon d'Essen est qu'il attire un public réellement international: un peu partout en Europe de l'ouest et de l'est, mais aussi des visiteurs venus d'Asie, d'Amérique (surtout Etats-Unis et Canada). Maintenant que je rédige ce texte, je me dis que l'Afrique est absente à la fête, ce qui est bien dommage puisque ce continent regorge de jeux traditionnels, et que son artisanat pourrait être mis en valeur en distinction de l'Asie dont on ne connaît pratiquement que la production massive à bas prix. Un point à méditer pour les organisateurs du salon. La présence francophone augmente chaque année. C'est plutôt agréable, puisque grâce à cette présence, les auteurs et illustrateurs viennent aussi nombreux sur le salon. J'en ai rencontré vraiment beaucoup. C'est un contact agréable, qui humanise encore plus notre passion du jeu de société. Je trouve que l'on prend encore plus de plaisir vis-à-vis d'un jeu, et que l'on apprend à un plus grand respect des créations, lorsqu'on les associe à un auteur ou un illustrateur, et que l'on y projette leur personnalité. En rencontrant les joueurs, on apprend à mieux connaître les personnes "cachées" derrière les "pseudos" des sites Internet et on entretient le "buzz" du salon. Qu'est-ce que tu as vu? Qu'est-ce que tu as aimé? Qu'est-ce qu'il ne faut pas louper? Depuis quelques années certains sites Internet et magazines ludiques ont tenté d'institutionnaliser le buzz: vous vous rendez sur un stand, vous votez, et le classement du "buzz officiel" est affiché en permanence sur le salon. C'est une source d'information délicate, parce que vous perdez la source du "buzz", ce qui ouvre la porte aux votes de copinage.
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Le principal "buzzer officiel" du salon, c'est le classement Fairplay. Les visiteurs sont invités à noter les jeux qu'ils ont essayés. La note va de 1 à 5: 1 est le coup de coeur et 5 le gros bide. Les jeux n'apparaissent sur le classement qu'après un nombre minimum de votes. Ce nombre minimum augmente progressivement pendant le salon. La photo montre le classement du vendredi après-midi. Et là, grande nouvelle, le jeu Troyes (que Sébastien Dujardin est venu nous présenter en avant-première à la soirée Jeux de NIM du 16 octobre) est en tête, parmi TOUTES les nouveautés du salon! C'est énorme comme nouvelle, sachant que Troyes est le tout premier jeu de Pearl Games, et qu'il est présenté sur un petit stand, avec seulement 2 tables de jeu, dans un hall au fond du salon. Mais Troyes survivra-t-il sur le classement Fairplay jusqu'à dimanche? La réponse sur la prochaine photo.
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Dimanche, fin d'après-midi, le classement Fairplay est clôturé. Les éditeurs belges sont à la fête: 7 Wonders (chez Repos Prod) et Troyes (chez Pearl Games) sont en tête de classement. C'est un magnifique duo, pour deux jeux et deux éditeurs qui méritent amplement cette reconnaissance.
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Le haut du classement Fairplay, exposition des boîtes de jeux.
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Le site BoardGameGeek, le tout gros site ludique américain, s'est réservé un petit stand dans le hall central. Première activité: de la vidéo en direct et en différé, où l'on présente des jeux à longueur de journée. Entre autres choses, les deux stars du salon, 7 Wonders (chez Repos Prod) et Troyes (chez Pearl Games) y ont été présentés.
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Deuxième activité sur le stand BoardGameGeek, un classement "buzz", à chaud, des nouveautés du salon.
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Enorme aire de jeu dans le hall central
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Firenze, chez Pegasus Spiele
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Thunderstone, un "Dominion-like" qui rencontre un joli succès
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Junta, un beau jeu d'enfoirés, en version dés, chez Pegasus Spiele.
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China Gold
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China Gold
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Showboat, chez La Mancha
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Khan, chez White Gobblin (qu'il me plairait d'approfondir)
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Khan
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Two by Two, chez Valley Games (qui a une bonne bouille et que j'aimerais également approfondir)
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Boze Igrzysko, un nouveau Martin Wallace. Un nom à retenir pour mon prochain Scrabble.
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St Jorge Trophy
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Charon Inc, un jeu d'Emanuele Ornella, que l'on connait bien (Oltre Mare, Assyria...)
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The Great Fire of London 1666
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The Great Fire of London 1666
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A la carte, un jeu sorti en français chez Iello, dont on reparlera dans les prochains jours
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Letters from Whitechapel, un jeu de gendarme et voleurs (façon "Scotland Yard"), joliment thématisé.
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Chez Légo, hé oui, on fait aussi des jeux de société. Ici, Harry Potter, bien sûr!
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Rallyman
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Black Friday, pour ceux que la crise financière amuse
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Plein de nouveautés chez Adlung, l'éditeur de mini jeux de cartes. On y trouve souvent des tas de belles petites idées, en mécanique et en utilisation des cartes (il y a par exemple un jeu où l'on empile des cartes, en léger chevauchement, pour fabriquer de délicieux cornets de glace). On en a ramené quelques-unes (jouables en français), à la boutique Jeux de NIM.
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Dakota, chez Hans Im Gluck
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Egizia, collecte/construction le long du Nil, chez Hans Im Gluck
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Jerusalem, chez Abacus Spiele
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Jack's Gold
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Le stand Hasbro, autrefois à l'entrée du salon (où se trouve maintenant Asmodee), s'est déplacé dans le hall central.
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Fidèle à son image, l'éditeur propose une révolution dans le monde ludique: le Monopoly circulaire, avec paiement électronique! On n'arrête pas le progrès, je vous le dis.
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