Tchin tchin
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Que se passe-t-il quand une allemande grande consommatrice de bière, un anglais plus porté sur le thé, un français amateur de champagne bien frais, un japonais gros buveur de saké, un mexicain adepte de tequila frappée et un russe fana de vodka glacée se retrouvent pour trinquer tous ensemble?
Un jeu de Guillaume Blossier,
illustré par Olivier Fagnère,
édité par Cocktail Games (2006)
| Prix: | 11.00 € |
| Disponibilité: | Actuellement indisponible |
Une vue d'ensemble du matériel de jeu. En arrière-plan, les personnages de 6 nationalités et les 2 touristes permettent de jouer jusqu'à 8 joueurs. En avant-plan: les cartes de défi. Au centre, les cartes d'événements. A l'arrière, la petite boîte métallique qui contient le tout et que l'on glisse dans la poche ou dans le sac.
Les 8 personnages.
L'idée paraît tellement simple lorsque l'on vous l'explique, mais elle est si parfaitement et humoristiquement mise en œuvre dans Tchin tchin que l'on se régale.
Tchin tchin est un jeu qui vous tord l'esprit. Chaque joueur incarne un personnage d'une nationalité qui a sa manière à lui de célébrer l'apéro: un geste (par exemple, lever la flûte de Champagne à la française ou lever la tasse de thé avec le petit doigt en l'air à la façon anglaise) et une parole (par exemple, "Tchin Tchin" à la façon française, ou "Cheers" à la façon anglaise). Le challenge du jeu, c'est de vous forcer à dissocier le geste et la parole: les cartes défis vous invitent à mimer le geste d'une nationalité et parler à la façon d'une autre.
Quand j'ai découvert Tchin tchin, je me suis rappelé les défis "logiques" où l'on vous présente des mots colorés que vous ne devez pas lire mais dont vous devez annoncer la couleur. Par exemple, on vous présente le mot "bleu" écrit en rouge, et vous devez dire "rouge".
Ici, l'auteur a eu la bonne idée d'assembler ces bonnes idées, d'y ajouter des contraintes (on ne peut parler que sous condition, et on est pénalisé si on se trompe), et quelques cartes d'événements qui embrouillent encore un peu les choses.
C'est une vraie torture de l'esprit, mais c'est très drôle de voir chaque joueur essayer, hésiter, mélanger, inverser, parler quand il ne le faut pas. A force d'essais, les réflexes s'aiguisent le jeu devient progressivement plus "compétitif". En bref, Tchin tchin s'explique en quelques secondes et vous fait passer un bon moment d'ambiance et de rire.
Chaque fois qu'on le présente, la réaction est la même "génial, j'en veux un". Il m'est avis qu'il y aura beaucoup de joueurs de Tchin Tchin autour des tables de fêtes de fin d'année, et beaucoup de petites boîtes métalliques sous les sapins.
Les raisons d'aimer
- L'excellente idée du thème, qui s'intègre bien au jeu, et surtout à l'ambiance qu'il génère. On se régale de le sortir lors d'une fête entre amis.
- Les illustrations d'un auteur que l'on découvre dans la collection de Cocktail Games, et qui s'y intègre avec bonheur (on retrouve aussi les illustrations d'Olivier Fagnère dans Red hot silly dragon).
- La possibilité de jouer jusqu'à 8.
On pourra reprocher
- Ce n'est pas un jeu à pratiquer intensément, mais plutôt à sortir occasionnellement. Le faire découvrir et déclencher des fous rires est toujours un plaisir.
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