24/02/2017: Cannes 2017: le Festival International du Jeu sur la Croisette!

La parution de Yamataï est un double plaisir. D'une part le plaisir d'un nouveau gros jeu de Days of Wonder, qui a la réputation de bichonner ses productions. D'autre part celui d'un jeu co-signé par Bruno Cathala.

Yamataï est un jeu à 4 mains: Marc Paquien en est le second auteur. Nous ne le connaissons pas encore car il s'agit de son premier jeu. Chapeau bas: signer un premier jeu en compagnie de Bruno et paru chez Days of Wonder, c'est carrément la classe!

Yamataï est un jeu à 3X: exploration, expansion, exploitation.

Exploration parce que l'on introduit des convois de bateaux par la gauche du plateau. On ajoute les bateaux en enfilade, de proche en proche, ce qui permet de découvrir les îles une à une, en bonne partie de gauche à droite.

Expansion parce qu'on installe des bâtiments sur les îles. Chaque construction rapporte des points de victoire. Le groupement de constructions en colonies rapporte des bonus. On construira aussi des bâtiments prestigieux (des palais et des toriis), qui restent neutres mais offrent des points de victoire à ceux qui les construisent, ainsi qu'à ceux qui construisent des bâtiments voisins.

Et enfin exploitation parce qu'on récolte des jetons de culture sur les îles, qui permettent de recruter des spécialistes qui vous offrent toutes sortes de capacités spéciales.

Le tour de jeu est riche mais bien expliqué sur une aide de jeu individuelle.

Je ne l'expliquerai pas en détail, mais le coeur du jeu consiste en:

• Recevoir et éventuellement acheter des bateaux pour explorer le plateau.
• Sur une ou plusieurs zones atteintes par les bateaux, vous pouvez:
  • Récolter un jeton de culture s'il y en a un,
  • Ou construire un bâtiment s'il n'y a plus de jeton de culture,
• Recruter un spécialiste si vous le voulez et le pouvez.

C'est très simplifié et ne reflète pas toute la subtilité du dilemme qu'il y a derrière chaque choix, car la plupart des actions que vous ferez seront aussi la source d'opportunités pour vos adversaires. En grand amateur de dilemme, Bruno a apporté une touche que l'on reconnaît bien.