21/10/2012: Essen 2012: la grande fête des jeux de société

Pearl Games

Et, last but not least, voici le stand de Pearl Games, la maison d'édition belge de Sébastien et Anaëlle Dujardin, passionnés de jeux, qui se sont lancés dans l'aventure de l'édition. Au début, on aurait pu parler d'autoédition, avec Troyes et Tournay pour lesquels Sébastien est co-auteur, aux côtés de Xavier Georges et Alain Orban. Mais cette fois, avec Ginkgopolis, Xavier Georges est officiellement le seul aux commandes de la création.

L'autre "révolution", c'est que l'on fait fi du passé moyenâgeux. Maintenant, nous partons vers le futur! Il paraît que le ginkgo est l'espèce d'arbre la plus ancienne connue sur terre. Du coup, les amis de Pearl Games ont imaginé que cet arbre serait aussi la dernière espèce d'arbre sur terre. Dans un dernier sursaut de lucidité, l'homme aurait décidé de construire des villes en symbiose avec la nature. Cette histoire, à la fois triste et jolie, est prétexte à de magnifiques illustrations. Après les illustrations rectilignes de Troyes et de Tournay, la charte graphique de Ginkgopolis change radicalement. Ici, les dessins sont organiques et hauts en couleurs.

Le principe de jeu est du genre à me plaire, puisque c'est un jeu de développement en expansion et en hauteur, un peu comme dans Taluva.

A chaque tour de jeu, chaque joueur choisit secrètement une carte qui indique un lieu dans la ville, et éventuellement une tuile bâtiment.

Si le joueur a choisi une carte seule, il exploite le lieu indiqué de la ville. S'il joue la carte avec un bâtiment, il construit en expansion ou en hauteur (les bâtiments d'empilent l'un sur l'autre). En jouant en hauteur, le joueur récupère la capacité du bâtiment recouvert, ce qui va progressivement amplifier la puissance de ses actions réalisées dans les prochains tours. La partie va donc crescendo jusqu'à ce que tous les bâtiments aient été construits.

Ca c'est pour la règle résumée en trois phrases. Il y a bien sûr des subtilités, mais Ginkgopolis n'est pas un jeu compliqué. Je pense que sa mécanique est plus accessible que ses prédécesseurs (et probablement son thème aussi), et du coup je pense qu'il a le potentiel d'attirer un bon nombre d'amateurs de jeux de stratégie.

Je ne peux pas terminer ma présentation de Pearl Games sans souligner qu'en 3 ans, chacun des 3 jeux de l'éditeur a été dans le top 3 du classement Fairplay, le classement "live" des joueurs pendant le salon d'Essen. Ca mérite un coup de chapeau.

Et voilà! Comme chaque année, c'était un bonheur de parcourir le salon d'Essen et rencontrer autant d'acteurs ludiques, boutiquiers, internautes, joueurs des soirées Jeux de NIM etc. De plus, le salon est l'occasion d'obtenir une mine d'informations utiles pour les sorties ludiques des prochains mois.

J'espère que vous avez apprécié cette promenade virtuelle, tout comme j'ai apprécié de vous la préparer.

Ludiquement Vôtre,

Nicolas Maréchal Jeux de NIM